Quand les Automobiles Club se poussent du col !*
Cette année l’Old Timer d’Augsburg et l’Automobile Club de Vichy , n’échappant pas à leur tradition, ont mis la barre très haute pour se retrouver :
Randonner dans les Alpes en parcourant les Savoies
Au menu les principaux cols et les grandes vallées.
*expression triviale : se vanter, se mettre en valeur
Les retrouvailles des 36 participants, auxquels s’étaient joints pour la journée ceux qui n’avaient pas pu bénéficier d’un congé, ont eu lieu à Villars les Dombes le dimanche 11 Septembre.
Objectif du jour : visiter le célèbre Parc des Oiseaux et assister à son spectacle
Le dîner fut particulièrement joyeux et bruyant.
Le lendemain : matinée consacrée à la visite du Musée Berliet. Ce sera la part consacrée à la passion des participants. Elle le méritait bien car la collection impressionne par sa richesse et le gigantisme des véhicules sahariens.
L’aprés midi, après avoir goûté au poulet Bressan à Pérouges, approche de la Montagne : tunnel du Chat, Lac du Bourget, Chambéry, route des stations et Hôtel du Grand Bec Pralognan pour 3 nuits à 1400 m.
Le 13, l’Aventure commence ! Premier assaut : le col de la Madeleine, route étroite et sinueuse mettant à l’épreuve les capacités des pilotes, beau temps venteux au sommet 2375 m : au-dessus des crêtes, au loin, le Mont Blanc.
Descente rapide pour aller apprécier le déjeuner savoyard en Maurienne, attaquer la longue montée au Col de l’Iseran et se regrouper au col, 2700 m : les glaciers sont un peu gris sous le ciel de la même couleur. Tout s’arrange à la descente en Tarentaise, et à Val d’Isère, il est possible de bien voir les pistes de compétition.
Le but du lendemain était de découvrir la vie dans une haute vallée (Champagny), comment l’homme a su maîtriser les richesses naturelles : hydrauliques, alpages, tourisme…(expos Hydraulica et Glacialis, réconfort d’un repas en refuge, montée pédestre à la rencontre des marmottes avec un guide moustachu).
Poursuite dans le même esprit le 15, avec la montée au Col du petit St Bernard, 2188 m (visite de l’hospice, repas avec diots et Polenta). Le Val d’Aoste conduit d’abord à Courmayeur, station de villégiature renommée.
Puis aux vallées touristiques sous le Cervin. Dans l’une d’elle, notre hôtel : Le Lièvre Amoureux (ça ne s’invente pas ! le matin nous n’avons pas posé de questions…)
Encore une grande étape mais sans soleil : montée au Col du Grand St Bernard (2473 m). On y trouve un ciel de neige, un café chaud et des frimas qui incitent à ne pas traîner. La neige arrive !
Une descente accidentée mène dans la vallée de Martigny et permet de rejoindre par le Col de la Forclaz (1527 m) Vallorcine, premier village de la vallée de Chamonix. Dans son bistrot/agence postale/tabac/souvenirs…, notre ami Guy, témoin engagé de la vie montagnarde, a préparé un pot auquel nous faisons honneur (apéro local : La Louise). La bruine gâtera le reste de la journée : elle enrobe tout le massif du Mont Blanc et Le Col des Aravis (1487 m). Le seul regret de la semaine !
Soirée « de gala », fondue le lendemain à Thônes ; soirées mémorables, elles resteront dans les annales ! Chaque équipage repartira avec sa bouteille de Génépi bien méritée.
Le 17, il ne fait pas meilleur ! Seuls les adieux sont chaleureux et la perspective de la rencontre de 2017 annoncée en Bavière ouvre des horizons souriants.
Le 18, ce n’est pas mieux : retour pour les français sous la pluie mais sans problème….nos amis allemands aussi !
On peut conclure par une grande satisfaction :
– aucun problème n’a perturbé la réalisation de ce programme pourtant chargé
– une seule panne remédiée grâce à nos supermécanos, les mains dans le cambouis
– la participation active, ponctuelle, joyeuse de tous, en particulier celle des pilotes féminines
Et l’esprit d’équipe qui a animé les organisateurs.
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